Le co-avionnage dont on parle beaucoup au bar du club et dans les revues aéronautiques est inspiré du co-voiturage, avec des points communs mais aussi des différences importantes. Comme pour le co-voiturage, le co-avionnage offre la possibilité de faire des vols à frais partagés. L'organisation est similaire: les pilotes et les passagers, qui ne se connaissent pas, rentrent en contact sur une plateforme internet telle que Wingly (https://fr.wingly.io/) qui affiche les propositions de vols, garantit le paiement et prélève sa commission. Là s'arrêtent les similitudes, parce que l'offre de co-avionnage n'est pas abondante et que la météo et la disponibilité des avions ne sont pas garanties à l'avance. Conséquence: 80% des vols réalisés sont des promenades aériennes avec retour au terrain de départ. Et lorsqu'il s'agit véritablement d'un voyage, c'est souvent un vol aller-retour pour une destination de week-end. En application des règles européennes, la DGAC a autorisé le co-avionnage et la FFA, après une période d'hésitation, a mis en place une procédure pour les aéro-clubs. A la Fédération RSA, la majorité de nos adhérents sont propriétaires de leur aéronef, ils en disposent librement et ils sont en principe couverts en responsabilité civile pour leurs passagers. Nous ne fixons donc…